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Le procès anti-tabac

« Si vous n’accompagnez pas votre arrêt du tabac par une stratégie nutritionnelle et micronutritionnelle adaptée,

 

VOUS AVEZ JUSQU’À 80% DE RISQUES DE PRENDRE DU POIDS.

 

Ce n’est pas de votre faute.

C’est physiologique.

Mais ce n’est pas une fatalité : si on nourrit votre corps correctement et qu’on corrige les carences,

vous allez retrouver votre poids d’équilibre, naturellement, sans frustration. »

*** OFFRE A VENIR ***

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Tabac et prise de poids : comprendre pour mieux agir

Pourquoi l’arrêt du tabac entraîne-t-il souvent une prise de poids ?

1. Modification du métabolisme

La nicotine augmente légèrement le métabolisme basal (environ +7 à 15%).

Elle stimule le système nerveux sympathique, ce qui provoque :

  • Une augmentation du rythme cardiaque.

  • Une légère hausse de la dépense énergétique au repos.​

À l’arrêt, cette dépense énergétique diminue, environ 200 kcal/jour en moins, sans que l’alimentation soit modifiée → prise de poids progressive.

2. Action sur les neurotransmetteurs

La nicotine agit comme un stimulant dopaminergique, procurant une sensation de plaisir, de vigilance et de satiété.

  • Elle réduit l’appétit, en modulant la sérotonine et la dopamine.

  • Elle coupe les envies alimentaires (notamment sucrées).

Lors de l’arrêt, la chute de ces neuromédiateurs peut entraîner :

  • Une sensation de "manque", souvent confondue avec la faim.

  • Une augmentation de l’appétit, surtout pour des aliments sucrés ou gras.

 

3. Carences nutritionnelles induites par le tabac

Fumer altère l’absorption de nombreux nutriments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme : Vitamines C, D et B (essentiellement B1-B6-B9-B12), Magnésium, Fer, Calcium, Zinc, Sélénium, Bêta-carotène

Lors de l’arrêt: combler les carences évite de nouvelles fatigues, un moral en baisse et réduit le craving (envies irrépressibles) qui peut pousser à compenser davantage par la nourriture sucrée ou grasse. Des déficits persistants (fer, D, B12) accentuent la fatigue post-sevrage et le risque de rechute tabagique.

4. Altération du goût et de l’odorat :

La fumée de tabac atténue les papilles gustatives et l’odorat.

À l’arrêt, les aliments retrouvent du goût, ce qui augmente souvent l’appétit et le plaisir de manger

5. Compensation émotionnelle

Le tabac est souvent utilisé comme outil de gestion du stress ou des émotions.

À l'arrêt :L’absence de cigarette révèle ou accentue les troubles émotionnels sous-jacents. Cela peut favoriser une alimentation émotionnelle, même sans réelle faim.

 

4. Perturbation digestive et constipation

6.Le tabac stimule le péristaltisme intestinal.

À l'arrêt : Le transit devient souvent plus lent. Une constipation fonctionnelle peut s’installer, favorisant une sensation de lourdeur et de ballonnement, voire une légère rétention d’eau ou de poids.

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